Aujourd’hui encore,rien ne changeras.

C'est ce que je me suis dit ce matin en me réveillant, juste avant de me lever et de participer à nouveau à cette comédie grotesque qui est maintenant mon quotidien depuis bientôt 15 ans.

Cela fait combien de temps que j'ai cesser de penser à ma vie comme à autre chose qu'une fiction dont je serais le héro pitoyable? je ne sais plus. De toute façon tout les jours, tout les mois et toutes les années se ressemblent donc, ça n'as pas vraiment d'importance,non?

je souris à mes parents, je ris et plaisante avec eux, mais à l'intérieur je suis vide. rien n'est intéressant, je sais ce qu'ils vont dirent avant même qu'ils n'ouvrent la bouche. Maman vas me demander si j'ai bien dormis,Papa vas me demander de me dépêcher. Ma petite sœur vas soit me faire un câlin, soit la bise, ça dépend de si je lui laisse ce cookies ou pas...

les gens changent de réaction suivant la manière dont j’agis avec eux,à une époque je m'amusait à explorer les différentes réaction que pouvaient avoir les gens que j'influençais. Maintenant ça ne m'amuse même plus. Je suppose que je m'en suis lasser,de ça aussi...

Tient,je suis  au lycée?  Je ne m'en était même pas rendu compte, que j’étais déjà arriver.Ni que j’étais entrain de discuter avec mes "amis" de choses et d'autres. Tellement inutile.j'ai juste dit à ces gens ce qu'il voulait entendre pour qu'ils s'attachent à moi, ils sont tout aussi ennuyeux et prévisible que le reste du monde, mais au moins grâce à eu je ne me fais pas emmerder.Je préférerais pouvoir être seul.

Les heures de cours passent et se ressemblent, je regarde par la fenêtre les nuages gris de cendre qui s'amoncellent. Pas que j'ai besoin d'étudier de toute façon, je connais déjà le programme par cœur pour les 5 prochaines années. il n'y à rien d'intéressant à faire ici, alors je joue tout les jours mon rôle de pantin, dans cette pièce théâtral d'un ennuis mortel où j'avance sans raison de le faire vers un but inexistant.

Si seulement quelque chose d'inattendue pouvait venir bouleverser mon quotidien, me faire sentir en vie, me prouver que ce monde  à un sens...

Mais je sais bien que ça n'arriveras pas,donc je suppose que je vais dormir un peu, en attendant que ce ciel d'hiver se mettent à neiger.

La journée est enfin finis,je me dépêche de ranger mes affaires tout en écoutant la profs d'une oreille distraite. C'est notre profs principale, non? bas, de toute façon elle est comme les autres: inintéressante.

-... une nouvelle élève...soyer gentils...

-oui madame,répondirent les autres en cœur.

Une nouvelle élève donc? Avec un peu de chance, je pourrais m'amuser avec elle. Je me demande comment elle réagiras si elle se retrouve souffre-douleur de la classe.Je verrais bien.

Je mets mes écouteurs et me prépare pour le trajet de bus, s'il y a quelque chose que je déteste c'est bien les trajets de bus. Les autres sont bruyants, le paysage ne change jamais,je n'ai rien pour me distraire et je m’ennuie.

La soirer se déroule comme d'habitude: moi sur mon ordi prétendant faire mes devoirs, ma sœur faisant les siens avec ma mère, le diner avec tout le monde. Puis, tout le monde vas ce coucher, et moi je reste seul sur internet à chercher quelque chose d'intéressant pour me distraire de mes idées noirs avant de me coucher. à minuit. Après ça sa m'étonne de dormir en cour...

Ce matin, pour la première fois depuis longtemps je suis impatient: qui est elle? à quoi ressemble elle? c'est tellement rare qu'il y ait quelque chose de nouveau ici! je ne peux m’empêcher d'être exciter rien qu'a l'idée de passer la semaine à analyser la moindre de ses actions, trouver ses points faibles, définir à son insu sa position dans notre classe.Enfin je vais pouvoir m'amuser un peu!

Enfin elle arrive! la profs lui dit d'entrer et de venir se présenter au tableau. Tandis qu'elle s'avance, je l'observe attentivement. Elle est jolie,plutôt petite, vêtue de noir de le tête au pieds, dans un style assez classique. elle porte un sac en bandoulière sur l'épaule gauche mais malgré tout se tient droite. ses longs cheveux d'un brun-roux presque pourpre lui descendent jusque dans le creux des reins.

alors que je lève les yeux, je croise sont regards.Elle a des yeux magnifiques,des yeux vairons. œil droits  verts émeraude. œil gauche bleu-gris me rappelant le ciel avant qu'il ne neige.C'est alors que je me rend compte qu'elle me fixe. Je la fixe en retour, intrigué. Elle est nouvelle et se tient devant une classe d'élèves de secondes, techniquement elle vas soutenir mon regard pendant encore 3 secondes grand max. Après elle baisseras les yeux et se replieras légèrement sur elle même pour se présenter. j'en suis sûr, prévisible.

Mais non, elle ne détourne pas les yeux, ne prends pas un aire effrayer, et contre toute attente, elle me souris.Je baisse les yeux désorienter, elle aurais due détourner le regard, c'est pas possible! d’habitude, les personne si timide qu'elles hésitent à aller au tableau,comme elle l'as fait au début, ne sont pas capable et n'ont pas assez confiance en eux pour fixer les gens dans les yeux! je me serais tromper? ça ne m'arrive jamais!

Pourtant, tu me souris, fait un pas, et te présente à cette classe de gens ennuyeux qui, a l'instant, semblent ne plus exister. Il n'y a plus que toi et moi.Tu fait alors un pas en avant et dit ces mots simples,qui résonnent pourtant dans mon esprit à la manière d'un coups de tonnerre :

-Bonjour, je m'appelle Aislinn O'Ruad, je viens d'irlande. Enchantée!

Ce matin, je regarde le ciel alors que ma mère m'emmène au lycée. ça vas faire un mois qu'on à quitter l’Irlande pour partir s'installer en France, son pays d'origine. Je sait parler cette langue et on est déjà venus plusieurs fois donc la différence de culture ne devrait pas être un obstacle à mon intégration. Me faire des amies ne seras surement pas trop dure puisque les élèves étrangers attirent toujours l'attention. Rattraper mon retard au niveau des cours ne poserai de problème non plus, j'ai toujours été excellente quand il s'agissait des études.

Non, rien de ce qui est sensé m'inquiéter en tant que nouvelle élève ne me pose vraiment problème. Ce qui m'effraye vraiment, c'est de trouver un moyen de ne pas m'ennuyer, car il est hors de question que tout recommence comme avant et que je me sente à nouveau vide comme avant.Comme à l'époque où j’étais toute seule,quand tout paraissait prévisible à mourir. Mon rôle à beau avoir déjà été décider dans ce théâtre grotesque qu'est ce monde, c'est à moi de l’interpréter comme je l'entend.Je ne me laisserais plus jamais aller à cet état de fantôme, laissant simplement sa vie passer tout en l'observant de loin. Une situation d'un ennuis mortel, provoquer par une réalité peuplée de gens prévisible dans laquelle rien n'est surprenant.

D'un pas volontairement timide, je m'avance au moment où la prof me le demande. Ces gens m'observent, je les observes en retour. la plupart me dévisagent comme on regarde un nouvel animal inconnu aux zoo,les curieux et les commères.certain se contentent d'attendre que je dise quelque chose et semblent un peu effrayés,ceux qui ne font pas forcément l’unanimité dans la classe..D'autres encore semblent n'en avoir rien à foutre de ma présence,des gens sensé. je ne vois personne d'intéressant, personne qui serait capable de me surprendre. à croire que je suis condamner à passer cette année seule dans ma tête avec mes idées noir.

Quoique, il y à ce garçon étrange au fond de la classe. J'ai presque l'impression qu'il me fixe... à ben non, en fait c'est pas qu'une impression il me fixe. On vas voir qui de nous deux gagneras à ce jeu là.

Je le fixe dans les yeux et attend. Il à vraiment des yeux magnifiques, d'un gris très pale, presque translucide.dommage qu'ils soient aussi vide,comme dénués d'émotions...Ce drôle de garçon se tient au fond de la classe, prés de la fenêtre.il est vêtu d'habits banal qui n'attirent pas l'attention, semblant tout faire pour avoir l'air normal.Hormis ces yeux profondément cernés et brillant d’intelligence, rien ne semble le trahir.et pourtant, j'ai l'impression de ma regarder dans un miroir... alors toi aussi tu t'ennuie ?

Je le vois baisser les yeux dans la confusion, il à du se rendre compte que je ne réagissait pas comme je le devrais. Je le sent, tu n'as pas l'habitude que quelqu'un réagissent autrement que comme tu l'avais prévu. Je m'avance alors et me présente,mais même si tout les autres pantins m'écoutent,j'ai l'impression de ne m’adresser qu'as toi.

-Bonjour, je m'appelle Aislinn O'Ruad, Je viens d’Irlande. Enchantée!

Tu prononce ton nom, rajoute quelques banalités que je devinent fausses, pour faire plaisir à la prof, puis viens t'assoir à côter de moi.

-Sa te dérange if I com... Ah pardon, si je m'assoit ici?désoler.je ne connais pas encore bien le français...

-Ce n'est pas grave, bien sûr que tu peu venir.de toute façon c'est la seule place disponible.

Tu souris d'un air gêné tout en t'installant.ça m’ennuie un peu que tu fasse comme si de rien n'était mais bon... Il suffit de t'observer et de comprendre. Puisque tu n'est pas ce que tu semble être, Je n'ai qu'as révéler ta vrai nature. Te manipuler me prendras juste plus de temps que prévu.

-Tu n'y arriveras pas, alors que tu prononce ces mots, ton sourire s'agrandit et je vois alors une étincelle étrange s'allumer dans ton regards.

-Tu n'y arriveras pas, répète tu, le dernier qui à essayer à finis par abandonner après deux ans d’essais inutiles, donc je te le déconseille fortement.On aurais dit que tu lisais mes pensés,que tu me voyait,moi, derrière les faux-semblant.

-Mais bon, ne t'inquiète pas,continue-tu, ce n'est pas trop mon truc à moi, de manipuler les gens. Et je préfère te le dire tout de suite: je suis capable de deviner les émotions  des gens, donc si tu essaye quand même je le saurais.

-Tu ressent les émotions des gens? Ta vie doit pas être drôle tout les jours. commente-ai-je,n'ayant pas envie de trop en dire, à cette étrange fille qui semblait mieux me comprendre que ma propre mère.

-Bien deviner! dit-tu avec ton grand sourire, comme si cela n'avait aucune importance.Mais toi non plus tu n'as pas la belle vie, n'est-ce pas? sinon, pourquoi est-ce que je ne ressentirais qu'un quasi-néant d'émotion venant de toi?

Tes paroles me prennent au dépourvu,que te répondre? alors je te dit ce qui me viens,tant pis pour les convenances et le bien pensant.De tout façon ça n'as pas l'air de te déranger.

-Parce que cela fait longtemps que j'ai cesser de vouloir connaitre mon rôle dans ce stupide théâtre qu'est le monde, tout ce à quoi j'aspire, c'est jouer tranquillement mon rôle de pantin et attendre la fin,tout en tentant de combattre l’ennuie de cette pièce aux airs de tragédie.

-Tellement triste, murmure tu doucement, ton sourire ayant maintenant disparu de ton visage. Dit moi, petite chimère étrange,née d'humain trop normaux pour te comprendre, personne ne t'as donc jamais appris à vole où à rechercher ton bonheur?

-Pour quoi faire?Tout est creux et vide de sens. Toi aussi tu le ressent n'est-ce pas? que cette vie ne mène nulle part... alors pourquoi chercher à voler?

- Parce que, quitte à devoir un jour mourir et pourrir, je veux avoir pu atteindre le ciel et le vrai bonheur au moins une fois avant! Dit moi, puisque ce monde n'as pas de sens, pourquoi ne pas chercher à lui en donner un toi même où alors tenter d'y mettre fin?

-Ha ha! Je savait que tu mentais en disant que tu ne parlait pas bien le français! L'un de tes parent viens d'ici non?

Je n'ai pas la réponse à ta question donc je l'esquive comme je peux. Tu n'est décidément pas normal.Mais sa ne semble pas te déranger car tu te met à rire, un joli rire de grelot, le plus beau que j'ai jamais entendu.

-Je vois que ma réponse te fait rire... je peux savoir en quoi?il ne faut pas que j'oublie mes priorités, mon but reste de réussir à comprendre comment tu fonctionne. Et puisque tu est bavarde...

-Pour rien...c'est juste que... je m'attendais pas du tout à une réponse comme ça, tu m'as surpris! c'est que j'ai pas l'habitude moi!Tu semble presque vexer, et même si je sais que tu fais semblant, je ne peux m'empêcher de trouver ça minions.

-toi aussi tu prévoit les réactions des gens? réalisai'je sans trop de surprise.

-Bien sûr! Mais sinon, j'ai juste une question, celle là je crois que tu répondras facilement.tu me refait ce grand sourire dont tu semble avoir le secret et me demande:dit, petite chimère, comment t’appelle-tu?

un peu étonner par cette question tardive, je te répond tout de même: je m'appelle Alexandre Aberline, enchanter de faire ton étrange connaissance, Aislinn!